Qu’est ce que l’échec ?
Comme déjà évoqué, le mot « Echec » est synonyme d’insuccès, de défaite pour nous les occidentaux. En Europe, l’Echec est grave alors que d’autres cultures le prônent. En effet, l’échec rend plus fort. Cette culture était présente en France autrefois, mais hélas a disparu.
L’échec est nécessaire, l’échec nous fait grandir ! Et oui, si nous observons bien, les personnes qui se servent de leur échec, sont des personnes qui réussissent. Il est donc nécessaire d’échouer. Comme dit Idriss Aberkane à travers sa vidéo, ‘L’échec est un diplôme’ qui rend plus fort, alors « échouez souvent, tôt et vite » !
L’échec reste toutefois dur à vivre sur le moment avec un ressenti de découragement, de colère, ou encore de tristesse. Pour continuer d’avancer après cette expérience, Espace Impulsion vous livre 3 astuces :
1 -Accepter son échec
En effet, face à l’échec chacun réagit différemment. Pour mieux comprendre votre ado face à cette situation, nous allons explorer les différentes phases qui durent plus ou moins longtemps selon les personnes. Nous pouvons comparer ces phases à la courbe du deuil.
En effet, tout échec, comme tout changement implique un deuil : celui de la situation que nous venons de quitter. L’échec implique de nouveaux choix et donc des renoncements. Quel que soit le niveau, il y a une perte qu’il va falloir gérer. Pour être pleinement dans un nouveau choix, il est important de faire le deuil des autres choix.
La courbe du deuil
Première phase descendante :
Le Déni : première réaction face à l’annonce. Les réactions sont souvent : « Je ne peux pas y croire », « Ce n’est pas vrai ». La durée de cette phase peut être extrêmement brève -quelques secondes- mais peut également durer des mois. Cela reste très personnel, chacun réagit à sa manière.
La colère : une fois la situation acceptée dans sa réalité, commence alors la descente, illustrée le long de la courbe. En principe la colère est la première réaction à l’acceptation. Cette étape est nécessaire, et doit être vécue.
La peur – un mot pour exprimer différentes appréhensions : la peur de l’inconnu, de ne pouvoir y faire face, des difficultés potentielles, de ne pas être à la hauteur des attentes, de devoir réapprendre, … Cette phase génère généralement de l’anxiété.
La tristesse : correspond à une période fertile et riche, telle l’heure la plus sombre de la nuit, juste avant l’aube. Cette tristesse doit être exprimée, elle doit « sortir », être libérée par les mots, par les larmes, par des écrits car tant qu’elle ne sera pas exprimée, il sera complexe de remonter la pente et d’aller vers le renouveau. Il sera peut être difficile pour vous parents d’accepter la tristesse de votre adolescent(e), mais sachez qu’il/elle est sur le chemin de l’acceptation.
Seconde phase, ascendante :
L’acceptation : première étape de la remontée et la quatrième de la courbe. Là, la réalité est admise, il n’y a pas de retour en arrière possible. Désormais il y a un avant et un après.
Le pardon : cette étape permet de retrouver de l’objectivité, et être de nouveau responsable de sa destiné.
La quête du sens et du renouveau : c’est la dernière étape de cette courbe. C’est elle qui va définitivement achever le travail permettant de tirer toutes les leçons de l’expérience vécue. « Qu’est-ce-que cela m’a permis d’apprendre sur moi, sur les autres, sur ma conception de la vie, de ma place dans ce monde ». Cette dernière étape permet de réaliser que si votre adolescent(e) n’avait pas vécu cet échec, il/elle n’aurait jamais découvert ce nouveau chemin, cette nouvelle piste qui probablement lui convient encore mieux. Finalement, « il/elle devait le vivre ».
2 – Se poser les bonnes questions qui permettent d’ouvrir les champs des possibles
Après une expérience difficile, il est intéressant de se poser des questions pour percevoir l’échec d’un autre œil, avec une autre perspective, et apprendre de son expérience.
Espace Impulsion vous propose quelques idées de questions ouvertes pouvant ouvrir la vision de votre adolescent(e) et lui apporter des solutions :
- Comment puis-je me servir de cette expérience ?
- Quelle leçon puis-je tirer de cette situation pour m’assurer qu’elle ne se reproduira plus jamais ?
- Comment puis-je renverser la situation ?
- Qu’est ce que ce problème a de formidable ?
- Que suis-je prêt à faire pour obtenir ce que je veux ?
- Est ce vraiment ce que je voulais, moi ?
- Que suis-je prêt à ne plus faire pour obtenir ce que je veux ?
- Comment faire autrement ?
- Comment puis-je prendre plaisir à faire ce qu’il faut pour obtenir ce que je veux ?
Pour que cette astuce soit efficace, il est important de suivre ces quelques consignes lorsque votre adolescent(e) répondra à ces questions : lieu calme, esprit posé, un temps suffisamment long devant soi pour prendre le temps, et ne pas hésiter à y revenir.
3 – Se fixer un nouvel objectif, et le réaliser autrement
Comme Espace Impulsion l’a déjà évoqué, définir un objectif donne un cap à suivre, de l’énergie pour avancer, et un nouveau sens à ses actions.
Pour accompagner votre jeune adulte au mieux dans cette démarche, vous pouvez suivre les étapes suivantes : « comment aider mon ado à fixer ses objectifs ? »
« Celui qui tombe et se relève, est bien plus fort que celui qui ne tombe jamais »
ESPACE IMPULSION
Espace Impulsion accompagne les 14/25 ans à découvrir leur personnalité, prendre confiance en eux, et entreprendre positivement leur avenir.
À travers des ateliers, des échanges, et des questions dynamisantes, Espace Impulsion, guide les jeunes adultes à déceler leurs talents, comprendre leurs clés de motivation, et découvrir les liens avec leurs valeurs profondes. Cet accompagnement leur permet donc d’appréhender positivement et plus sereinement leurs choix d’orientation en les menant dans l’action.